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in question as is possible; the only difference between them being that of the preposition. On the whole then I am disposed to conclude, that the sense which I have given to the word was really what the heretics meant to express; connecting it, by way of apposition, with T unto thy name, and insinuating thereby that what their adepts were baptised unto was light and spirit, the principle of all life. Hence though the term m, spirit, succeeds the term ', life, in point of order, it does not in point of sense, but accords with the tenor of the Latin translations. That the Valentinians regarded the spirit as the cause and principle of life, is apparent from the testimony of Irenæus, or rather of Epiphanius; for the text of the former, as it stands in my copy, is repugnant to syntax. Alii autem rursus redemptionem profantur sic: Nomen quod absconditum est ab universâ Deitate, et dominatione, et veritate; quod induit Jesus Nazarenus in zonis luminis, Christi domini viventis per spiritum sanctum in redemptionem angelicam. Lib. I. c. 18.

It is necessary only to add, that the term in old Hebrew denotes a dead body; but in the Syriac dialect, which was much better known in the first ages of the Christian church, it is used for an animated body, and that is the meaning which I would affix to it here.

Thus, Sir, I have attempted, what, as far as I know, was never attempted before, to turn some of the strange jargon of the Fathers into tolerable Hebrew; and glad shall I be, if it meet with the approbation of those, who may be competent to judge.

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P.S. I cannot forbear testifying the great satisfaction, which I have derived from the communications of your biblical correspondent, Mr. Hails; who, possessed, as it should seem, of a fair portion of Hebraic learning, is likely to benefit christianity by the justness of his criticisms. I beg, however, to correct an error or two, into which he has fallen respecting the Jewish expositors. The author asserts, that the construction in Hebrew, Angel of Jehovah, is commonly rendered by Onkelos, " Glory of Jehovah. This is not true. So far from being commonly, it is never so rendered by Onkelos. God forbid that it should. Moreover, speaking of the famous prophecy concerning the coming of Shiloh, he affirms, that Moses Gerundensis has endeavoured to apply it to other times than that of the Messiah. Now R. Moses Gerundensis has actually expounded this prophecy, in all its parts, of the Messias only; and of no other person or thing whatsoever. His remarks in a former Number, on the erroneous interpretation of the term, w, by Dr. Adam Clarke, are much to the purpose. There is one thing, however, which has excited my admiration. Is it really true, that the Doctor, by way of sup

porting his hypothesis, has been affirming all along, that the Devil is often named or, dog, pig, ass, goat, and raven, in the Jewish authors? I am astonished at the simplicity of his critical opponents. Let him refer us, if he can, to a Jewish writer, in whom any of the foregoing appellations of the Devil may actually be found.

0.

LITERATURE GRECQUE.

'Iσoxpáτous λoyos Tegl'Avridóσews, etc.; c'est-à-dire, Discours d'Isacrates sur l'Echange, rétabli dans son ancien état, d'après un fragment de près de 80 pages, par M. Andréas MUSTOXYDI, membre correspondant de la troisième Classe de l'Institut, historiographe des Iles Ioniennes, etc. Un volume in 8.° de 180 pages. A Milan, 1812.: de l'imprimerie de J. J. De Stephano.

PARMI les jeunes Grecs, qui font honneur à leur patrie par

leurs connoissances, leur zêle et leurs travaux, M. Mustoxydi occupe justement une place distinguée. Il a rendu un service très important à ses compatriotes et à tous les Hellénistes de l'Europe, en mettant au jour ce fameux fragment d'Isocrates, attendu depuis longtemps avec la plus vive impatience. M. Mustoxydi a jugé à propos de publier le discours tout entier, tel qu'il l'a trouvé dans un manuscrit du treizième siècle, conservé dans la bibliothéque Laurentine, et dans un autre de l'Ambroisienne, un peu-postérieur, et qui avoit appartenu au célèbre Michel Sophianus. Mais il n'a pas songé à séparer, par des guillemets ou du moins par des caractères différens, le précieux fragment qu'il a découvert. Il nous semble que cela auroit été bien plus commode pour les lecteurs.

La préface, en forme de lettre, est adressée à M. Coray, si justement célèbre parmi les littérateurs Grecs. L'auteury rend un comptedétaillé de sa découverte et de l'authenticité du fragment, avec autant d'érudition que de goût. Après avoir rapporté plusieurs témoignages de la plus grande autorité, il ajoute : « Aristote, dans le Livre III de sa Rhétorique, conseille, pour adoucir l'odieux et le ridicule qu'il peut y avoir à dire du bien de soi même et du mał des autres, de suivre l'exemple d'Isocrates, qui, dans son discours sur l'Echange fait parler d'autres personnes. Or, cet artifice ne se trouve employé par l'orateur que dans le fragment que j'ai dé

couvert. On y voit enfin le verbe. Αγωνιάν, pour ̓Αγωνίζεσθαι; le nom d'Iwv, philosophe et poète tragique; et cette phrase: Θαυματοποιΐαις ταῖς οὐδὲν μὲν ὠφελούσαις, ὑπὸ δὲ τῶν ἀνοήτων περιστά Tois voμévais: et tous ces mots sont cités par Harpocration (in voc. Ayanav"Iv-EpiσTάTois) comme appartenant au discours d'Isocrates sur l'Echange, etc."

Ces preuves, dont nous venons de transcrire une partie, nous paroissent évidentes; leur réunion prouve en même temps le jugement et les lumières de notre savant compatriote, et réfute suffisamment l'opinion de Bandini qui attribue ces passages à d'autres auteurs, et les regarde comme intercalés.

Le style du fragment, qui commence à la page 53, 1. 16, et finit à la page 131, 1. 17, est plein de douceur, d'harmonie et de grâce; qualités qui distinguent particulièrement les ouvrages d'Isocrates. Cet orateur y parle de sa vie, de ses habitudes, de sa doctrine, de ses élèves, de ses amis, et combat, avec un courage au dessus de son âge alors très avancé, les envieux de son bonheur et de sa gloire. Il donne à sa patrie, et particulièrement à la jeunesse, les conseils les plus sages et les plus touchans. Il prend, avec un zêle ardent, la défense de Timothée, fils de Conon, accusé en même temps que notre orateur; il saisit l'occasion de faire de cet illustre capitaine un éloge magnifique, et fait voir en même temps quels sont les devoirs d'un vrai général : c'est une des plus belles parties du fragment et du discours tout entier. Ramenant ensuite sur lui-même l'attention des auditeurs, Isocrates oppose aux services qu'il a rendus l'ingratitude dont il a été payé par ses concitoyens, et s'écrie: "Quoi! nos ancêtres ont tellement honoré le poète Pindare, qu'ils l'ont nommé leur Proxène,' et lui ont fait un don de dix mille drachmes, pour avoir dit seulement, en parlant de notre ville, qu'elle étoit l'appui de la Grèce (еpaσμa τñs Exaάdos :) et moi, qui ai loué beaucoup plus et mieux notre ville, et nos ancêtres, je ne pourrois y passer avec sûreté le reste de mes jours !"

En général, notre orateur, en développant son sujet, parle avec une dignité et une sensibilité dignes du vrai citoyen. Il y a, dans son discours, des passages qu'on ne sauroit lire sans se sentir profondément ému.

M. Mustoxydi a dédié son travail à M. l'archevêque Ignatios, cet illustre bienfaiteur de la Grèce, ce savant protecteur des Muses, qui vient de fonder une excellente Société littéraire, établie à Bucharest en Valachie, et à la munificence duquel nous devons l'intéressant Journal Grec qu'on imprime à Vienne, depuis plus de deux ans, sous le titre de Mercure littéraire (Epuns o λórios.)

* Hôte public, chargé par sa ville de donner l'hospitalité aux citoyens d'une autre ville, ou aux ambassadeurs étrangers.

L'épître dédicatoire est très-courte; mais elle est généralement bien écrite; le style est élégant; les idées sont nobles; elles décèlent un jugement sain, un goût pur, une ame candide élevée.

A la fin du discours, M. Mustoxydi a fait imprimer un petit nombre de scholies qu'il avoit trouvées sur les marges de trois exemplaires des Aldes, conservés aujourd'hui dans la bibliothéque Ambroisienne. Viennent ensuite de précieuses variantes du manuscrit Laurentin et de l'édition de M. Coray.

L'examen de ces variantes nous meneroit trop loin; mais nous nous flattons que le savant éditeur soignera davantage, dans une seconde édition, le texte du discours qui, dans celle-ci, a été trop souvent défiguré par l'imprimeur. Tous ceux qui ont du goût pour la langue d'Homère et d'Isocrates, ont droit d'exiger de la correction dans un texte Grec, revu par un homme qui a bien mérité de sa patrie, par la profonde connoissance de la langue de ses ancêtres, par ses rares qualités, et surtout par les services nombreux et importans qu'il a rendus à ses compatriotes.

CONSTANTIN NICOLOPOULO, de Smyrne,
Professeur de Littérature Grecque.

NOTICE OF

PHERECYDIS FRAGMENTA e variis Scriptoribus collegit, emendavit, illustravit, Commentationem de Pherecyde utroque et Philosopho et Historico præmisit, denique Fragmenta Acusilai, et Indices adjecit FR. GUIL. STURZ. Ed. 2a. Geræ 1798. 8vo. pp. 238,

FR. Guil. Sturz. had previously published the Hellanici Fragmenta: We extract the following passage from the preface to this later work :

"Scilicet sicubi lectionem corruptam aliquam detexisse mihi viderer, etiamsi plane persuasum haberem, meliora et certiora a me substitui posse, nolui tamen aliorum judicium occupare atque præcipere, sed servata lectione vulgari in textis, emendationem loci proposui tantum ea qua decet modestia in subjectis notis, ita ut cuilibet suo permitterem gaudere sensu. Deinde res ipsas a Pherecyde narratas eo modo tractavi, ut vel eas cum aliorum narrationibus compararem, vel ex aliis scriptoribus illustrarem et confirmarem, vel etiam, ubi quædam

obscuritas inesset, adhibitis conjecturis, maxime ex historia vel analogia petitis, magis explanarem, monstrans simul modum, quo hic vel ille mythus oriri probabiliter potuerit. Quibus in rebus, nisi omnibus, certe multis, si non prorsus me prospero successu caruisse judicaverint idonei harum rerum judices atque arbitri, magnum laboris molestissimi præmium tulisse mihi videbor. Adjeci etiam Acusilai Fragmenta; sed fere semper annotationibus destituta, idque eam ob causam, quia et pauca sunt, certe a me pauca inventa, et pleraque vel cum Hesiodo consentiunt, vel jam in explicandis Pherecydeis obiter tractata fuerant. Eadem illa causa, quod pauca omnino novimus de Acusilai vita, movit me, ut nec iis, quæ de ea dici potuissent, repetendis tempus chartasque vellem perdere. De Pherecyde vero, tam philosopho, quam historico, qui plura dici poterant, quam in præstantissimorum virorum scriptis dicta inveneram, omnia quæ quidem eo pertinere viderentur, quanta potuit maxima diligentia collegi, quo quidem in loco multa mihi repetenda fuisse, quæ jam alii bene docuerant, res ipsa luculenter decla

rat."

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The preface also contains- Indiculus Scriptorum veterum, e quibus vel ea, quæ ad Vitam utriusque Pherecydis pertinent, vel ipsius Operis Pherecydei Reliquiæ haustæ sunt. Fr. Guil. Sturz says that he had not had any access to the following work, Liber Scipionis Aquiliani De Placitis Philosophorum, qui ante Aristotelis tempora floruerunt, and adds in a note, "Qui liber non solum Venet. 1620. 4. sed etiam, ni fallor, cum Bruckeri Notis editus est." We know not whether Brucker ever did edit this work, but we should be glad to be informed of the fact.

Scholiast of Sophocles corrected.

Sturz has made a very fortunate conjecture, (inserted in the Index Scriptorum in Notis emendatorum) upon the following passage of Pherecydes quoted in the Scholia upon the Trachinia of Sophocles 354. Φερεκύδης φησὶν οὕτω· μετὰ δὲ τὸν ἀγῶνα ̔Ηρακλῆς ἀφικνεῖται πρὸς Εὔρυτον τὸν Μέλανος τοῦ ̓Αρκεσιλάου εἰς τὴν Οἰχαλίαν· ᾠκεῖτο δὲ αὕτη ἐν Θούλῃ τῆς ̓Αρκαδίας : “ fortassis Θούρῃ legendum est, ut intelligatur oppidum illud Messeniæ prope Pheras, quod frequentius Bougía vocatur. v. Cellar. Notit. Orb. Antiq. T. 1. p. 766." P. 189.

Herodotus corrected.

"Clemens Alexandrinus Stromm. 5. p. 567. C. D. 4arì, inquit, καὶ ̓Ιδανθούραν τὸν Σκυθῶν βασιλέα, ὡς ἱστορεῖ Φερεκύδης ὁ Σύριος, Herodotus 4, 126. sq. hunc regem vocat Ivdálugo ov, Justinus 2, 5, 8. Jancyrum, sed fortassis apud Herodotum vera scriptura fuit 'Idávovgos, apud Justinum Idantyrus vel Idanthyrus, v. Salmas. ad Solin. p. 846. A." P. 63.

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