Études sur l'Allemagne au xixe siècle

Front Cover
Amyot, 1861 - 428 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 324 - Is touch'd within us, and the heart replies. How soft the music of those village bells Falling at intervals upon the ear In cadence sweet ! now dying all away, Now pealing loud again and louder still, Clear and sonorous as the gale comes on.
Page 324 - How soft the music of those village bells, Falling at intervals upon the ear In cadence sweet, now dying all away, Now pealing loud again, and louder still, Clear and sonorous, as the gale comes on ! With easy force it opens all the cells Where Memory slept.
Page 267 - Marsan, je remarquai un petit homme blond, trapu, accoté contre le parapet, qui protégeant d'une main son chapeau humide regardait le monde venir et l'orage passer. La nue se déchira, laissa tomber sur sa chevelure ondoyante un rayon de soleil et éclaira une physionomie originale. Je regardai attentivement le personnage.
Page 272 - Qu'on dise de moi que je suis bâtard, fils de bourreau, voleur de graud chemin, athée, mauvais poëte ; j'en ris, mais ça me déchire le cœur de voir contester ma dignité doctorale (entre nous, quoique docteur en droit, la jurisprudence est précisément celle de toutes les sciences dont je sais le moins). Dès l'âge de seize ans, j'ai fait des vers. Mes premières poésies furent publiées à Berlin l'an 1821. Deux ans plus tard, parurent de nouvelles poésies avec deux tragédies.
Page 354 - Ihm, der sich selbst im Innersten bestreitet, Stark angewohnt, das tiefste Weh zu tragen. Wohl sei ihm doch, wenn er sich selbst empfindet! Er wage selbst sich hochbeglückt zu nennen, Wenn Musenkraft die Schmerzen überwindet; Und wie ich ihn erkannt, mög
Page 358 - ... doux rayons du soleil, le papillon qui sort de sa prison, l'abeille qui butine, rien ne dégage l'homme moderne de son calme torpide ; il ne lève plus la tête; le ciel lui est caché ; à peine voit-il le temps qu'il fait. » — Un de mes amis , qui accompagnait Hœlderlin pendant son voyage en France, s'effraya de l'impression que votre grande ville parisienne produisait sur lui. Hœlderlin, après l'avoir traversée comme si des fantômes l'eussent poursuivi pas à pas, se hâta de la quitter...
Page 267 - ... repris son poste, le personnage remit tranquillement ses mains dans ses poches, et continua son travail; ce travail consistait à regarder. Je le regardai à mon tour. Je marchai lentement devant lui. J'affectai beaucoup de curiosité pour les petites plantations qui entourent les bains Vigier ; je revins sur mes pas, je tournai tout autour de l'observateur que j'observais. Son air étrange m'avait frappé ; il me semblait que j'avais rencontré sur mon chemin une énigme inexpliquée. J'aime...
Page 136 - Transporter la destinée funeste de la famille des Atrides chez des hommes du peuple , c'est trop rapprocher des spectateurs le tableau des crimes. L'éclat du rang et la distance des siècles donnent à la scélératesse elle-même...
Page 271 - Brewer les mathématiques, et l'abbé Daulnoie la rhétorique et la poétique françaises. Ces hommes vivent encore, à l'exception du premier, prêtre catholique qui prit un soin particulier de moi, je crois à cause du frère de ma mère, le conseiller aulique de Geldern...
Page 271 - Français, de sorte que dans mon enfance j'ai respiré l'air de la France. J'ai reçu ma première éducation dans le couvent des franciscains à Dusseldorf. Plus tard, j'entrai dans le gymnase de cette ville qui fut alors nommé lycée. J'y passai par toutes les classes où...

Bibliographic information