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THE VISION OF ST. BENEDICT.

St. Benedict having withdrawn to the monastery of Monte Cassino, his sister, St. Scholastica, founded a Convent of Nuns at Plombariola, at the distance of five miles only from the Benedictines. These two holy personages met sometimes in a house little removed from their convents. One day, that they had spent there in prayer, St. Scholastica fearing she should not see her brother again, requested him to defer his departure; and a dreadful storm taking place, no one could leave the house: the night was passed in conversing on that beatitude of Saints, after which they both sighed. St. Benedict returned to Monte Cassino, and three days afterwards St. Scholastica died. At the same time the holy monk, being in a contemplation, had a vision, wherein he saw his sister's soul borne to heaven by angels and accompanied by two young maidens, crowned with white roses, the symbol of virginity. The apostles, St. Peter and St. Paul, appeared also, to point out to him his sister's new abode.

This composition is well cast; the figures are graceful and light; the colouring is in the softest style. In this picture, Le Sueur continues worthy of the highest praises. If he has given an imaginary costume to St. Scholastica, it is no doubt because not considering her any longer on earth, he thought he might take a licence which offered him more pleasing draperies than those of the monastic dress.

This picture, which was painted for the Abbey of Marmontiers, in now in the Paris Museum; it has been engraved by M. Guerin.

Height, 6 feet 4 inches; width, 4 feet 9 inches.

VISION DE SAINT BENOIT,

Saint Benoit étant retiré dans le monastère du mont Cassin, sa sœur, sainte Scolastique, fonda un couvent de religieuses à Plombariola, qui n'était éloigné que de cinq milles du couvent des bénédictins. Ces deux saints personnages se réunissaient quelquefois dans une maison peu distante de leurs couvens. Un jour qu'ils y avaient passé la journée à prier, sainte Scolastique, craignant de ne plus revoir son frère, le pria de différer son départ. Puis, un orage terrible étant survenu, personne ne put sortir de la maison, et la nuit se passa à s'entretenir de la félicité des saints après laquelle ils soupiraient tous deux. Saint Benoît étant retourné au mont Cassin, trois jours après sainte Scolastique mourut. Dans le même temps, le saint religieux, étant en contemplation, eut une vision dans laquelle il aperçut l'ame de sa sœur portée au ciel par des anges; elle était accompagnée de deux jeunes filles couronnées de roses blanches, symbole de la virginité. Les apôtres, saint Pierre et saint Paul, lui apparurent aussi pour lui indiquer le nouveau séjour de sa sœur.

Cette composition est bien ordonnée; les figures en sont gracieuses et sveltes; la couleur est des plus suaves. Le Sueur, dans ce tableau, est toujours digne des plus grands éloges. S'il a donné à sainte Scolastique un costume idéal, c'est sans doute parce que, ne la considérant plus sur la terre, il a cru pouvoir prendre cette licence, qui lui offrait des draperies plus agréables que celles d'un habit monastique.

Ce tableau, peint pour l'abbaye de Marmontiers, est au Musée de Paris; il a été gravé par M. Guérin.

Haut., 6 pieds; larg., 4 pieds 6 pouces.

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