ITALIAN SCHOOL oooooooo AGOST. CARACCI. oooooooo VIENNA GALLERY.

ST. FRANCIS.

We have already had occasion, no 92, to treat of St. Francis of Assise, therefore we shall not repeat what has been said, but we will mention one of the most extraordinary circumstances of his life. When this saint had obtained from the Pope, Honorius III, the confirmation of the statues of the Order he had just instituted, he abdicated the generalship to which he had been called by his brethren, and withdrew on Mount Alverne, the highest of the Apennines, with the intention of fasting there, forty days, in honour of St. Michael. A long abstinence, the fervency of his prayers, and the wanderings in this state of contemplation, having brought him to the condition of a great ecstasy, he believed he saw in the midst of the skies a seraph in the form of a cross, and he felt real pains in the very places where Jesus Christ was pierced. St. Bonadventure relates that during two years that St. Francis still lived, several wituesses had seen the marks of the wounds St. Francis had felt.

Few pictures, with so simple a snbject, offer as vigorous an effect. The figure of St. Francis is highly faithful, the expression of his physiognomy is full of mildness, ecstasy, and submission to the will of a God in whose sufferings he partakes. In the midst of a dark sky, is seen a radiant cross that sheds a vivid light over all the picture. The tone of the colouring is in perfect harmony with the subject, and furnishes a striking proof of the profound genius of Agostino Caracci.

This picture forms part of the Vienna Gallery: it has been engraved by S. Langer.

Height., 6 feet 11 inches; width, 4 feet 8 inches.

ÉCOLE ITALIENNE. ................ AUG. CARRACHE. ****** GALERIE DE VIENNE.

SAINT FRANÇOIS.

Déja sous le n° 92 nous avons eu occasion de parler de saint François d'Assise, et nous ne reviendrons pas sur ce qui en a été dit; mais nous ferons connaître une des circonstances les plus singulières de sa vie. Lorsque ce saint eut obtenu du pape Honorius III la confirmation des statuts de l'ordre qu'il venait d'instituer, il se démit du généralat auquel il avait été appelé par ses frères, et se retira sur le mont Alverne, le plus élevé des Apennins, avec l'intention d'y jeuner quarante jours en l'honneur de saint Michel. Une longue abstinence, la ferveur de ses prières, et les transports de sa contemplation l'ayant amené à l'état d'une grande exaltation, il crut voir dans le milieu des cieux un séraphin en croix, et ressentit des douleurs réelles aux places mêmes où Jésus-Christ avait été percé. Saint Bonaventure rapporte que pendant deux années que vécut encore saint François, plusieurs témoins ont pu voir les stigmates des blessures qu'avait ressenties saint François.

Peu de tableaux, avec un sujet aussi simple, présentent un effet aussi vigoureux. La figure de saint François est des plus vraies; l'expression de sa physionomie est pleine de douceur, d'extase et de soumission aux ordres d'un Dieu dont il partage les souffrances. Au milieu d'un ciel obscur on aperçoit une croix rayonnante qui répand une vive lumière sur tout le tableau. Le ton de la couleur est dans une harmonie parfaite avec le sujet, et fournit une preuve évidente de la profondeur du génie d'Augustin Carrache.

Ce tableau fait partie de la Galerie de Vienne; il a été gravé par S. Langer.

Haut., 6 pieds 6 pouces; larg., 4 pieds 5 pouces.